Beaucoup de photos ont été faîtes et aussi de beaux dessins. Cela, nous aidera à retrouver les bons moments vécus dans ce séjour en Périgord Noir. Des jardins de Marqueyssac qui s'étirent sur l'étroite corniche, aux superbes jardins colorés d'Eyrignac, nous nous sommes immergés dans cette nature verte à souhait, où pointent de-ci de-là des châteaux élégants perdus sur leur pitons rocheux. La boucle de Caillabout à Marquay, nous laissera quelques bruits de moteurs, le rallye venant un peu perturber notre marche, et quelques photos impressionnantes! Nous avons rencontré dans toutes les balades les bâtis en pierre sèche des cabanes du Breuil et des gariottes très souvent rénovées. A Vitrac, Beynac et La Roque Gageac, les boucles de la Dordogne nous ont enchantés par leurs couleurs, et leurs gabarres qui voguent au fil de l'eau. Et que dire de notre hébergement, tout simplement, superbe! L'ambiance très isardesque avec les chants, les blagues, les apéros en musique, et en plus les bains dans les trois piscines de 20 à 30 degrés. Des images plein la tête, les sombres forêts de chênes verts, les falaises calcaires, la visite de Sarlat, le confit de canard de la famille Coy, les belvédères sur la Dordogne, les lourds toits de lauzes, les moulins à huiles et aussi de franches rigolades... Chacun et chacune devrait garder de ce premier séjour Rando Santé, un goût de revenez-y

Les hautes vallées du Var et du Cians évoquent des images du petit colorado niçois où de spectaculaires pélites rouges taillées par les torrents et soulignées par le vert mélézin. Sur les pelouses alpines nous avons pu apercevoir marmottes,  quelques bouquetins à la force tranquille sans oublier les chamois aperçus de très loin. Dans le plafond bleu, gypaètes et vautours tournoient à la recherche d'une proie.

Un ciel sans nuages nous a accompagnés tout au long du séjour à se demander si nous n’avions pas invoqué le Dieu soleil.

Nos accompagnateurs Thierry Schwab et Cédric Robion n’étaient pas avares de commentaires tant sur les lieux géographiques, l’historique du village de Péone que sur l’avenir de l’eau dans ces contrées.

Sans compter que notre célèbre photographe animalier, Cédric, nous a racontés des histoires de loups dont nous avons trouvé seulement des crottes. Il nous a appris à identifier une plumée.

Le mardi c’est raviolis…mais ils se méritent. Nous avons grimpé jusqu’à tête de Méric pour contempler la vue à la sortie du bois. Elle nous est apparu comme spectaculaire, on y serait resté mais l’appel du ventre étant plus fort. Eliane, au restaurant Mestre Elie à Bouchanière, nous attendait. Elle avait dressé les tables sur la terrasse ombragée, une invitation à partager ce bon moment de convivialité. Un plat de raviolis à la courge sauce aux noix n’ont pas résistés à nos bouches affamées. L’excellent pain a fini de saucer jusqu’à la dernière goutte. S’en est suivi le gigot et le gratin de courgettes que nous avons apprécié à sa juste valeur sans en perdre une miette. La tarte aux myrtilles a terminée  d’emporter nos papilles au sommet de la montagne… que nous devions à nouveau grimper pour retourner aux voitures.

Nous avons admiré la beauté des paysages qui nous a emmené de lac en lac, de la petite Cayolle, des Garrets, du Lausson sans oublier une vue plongeante sur le lac d’Allos.

Au faciès typique et reconnaissable, le Mont Mounier (D+/-1100) impose sa présence massive en maître incontesté de ce relief majestueux. Il est l’un des belvédères de toutes les Alpes du sud (2817m). Arrivée au sommet où la vue à 360° permet de voir les écrins et jusqu’à la Corse mais la brume de chaleur nous l’a empêché.

Nos infatigables randonneurs se sont dispersés le vendredi, jour libre, où certains ont grimpés au col de Crous, ou ont visités les lacs de Vens, d’autres sont descendus à Guillaumes, plusieurs sont restés à Valberg pour découvrir le sentier planétaire tandis que quelques-uns ont tenté l’aventure niçoise avec le bus. Nous nous sommes retrouvés, pour finir en beauté cette journée, devant le grand écran au cœur de Valberg et savourer la victoire des bleus.

Le samedi était consacré à l’assaut des Sanguinières, les bouquetins toujours placides attendaient ceux qui ont atteint le sommet.

La dernière soirée s’est achevée par un apéritif sous les mélèzes où tout le monde s’est exprimé, nous étions 24… pas un nuage n’est venu entaché cette semaine dans le Mercantour.

Par des randonnées variées, 16 isards ont découvert ce lieu magique qu'est la réserve naturelle du Néouvielle - Des paysages de massifs et d'arêtes granitiques, une végétation de pins à crochets centenaires, des lacs qui rythment les paysages de leurs eaux limpides dans une très belle lumière.

17 isards ont découvert au fil des fleurs un paysage sauvage et enchanteur.

Du Pla de Bena, la montée au col de l'Homme mort nous fit découvrir des sceaux de Salomon blottis contre les rochers. Certains découvrirent la chaise du Punxo qui domine la vallée menant au Lanoux, puis le Pic Pédros.

Après une bonne giboulée de grêle, le groupe s'est reconstitué à l'orri rond, blotti au milieu de magnifiques rochers sous le point côté 2115m. Très belle vue sur la Cerdagne.

Tous ensemble, sommes descendus au Pla de Bena dans une végétation très verdoyante, fleurie d'asphodèles, de rosiers pimprenelle.

Le point fort de notre escapade sera la flore spécifique de la vallée d'Eyne. L'Adonis, mais aussi la Pyrole, le lys de St Bruno, le narcisse des poètes, le cynoglosse, l'anémone souffrée ont fait le bonheur de nos botanistes en herbe.

L'accueil chaleureux de Delphine et Julien à l'Orri de Planes a réconforté des isards mouillés.

Ce mini-séjour s'est terminé dans la vallée du Sègre pour les plus optimistes qui ont été récompensés : Bugrane à feuilles rondes, pulsatille rouge.

Au retour le rocher de Saint Feliu nous offre la vue  sur la Cerdagne et la vallée du Segre, côté montagne. Ici, la faille des Fenestrelles prend toute sa dimension.

Pour finir notre boucle, nous descendons le village de Llo avec son Castell aux  murs en pierre sèche et son église.

Nous avons tous gardé un  moral d'acier malgré une  météo très humide.

55 isards sont partis randonner une semaine au pays des chapeaux ronds; ils ont des chapeaux ronds….nous n'en avons pas vu un, si ce n'est dans quelques vitrines et encore !

Après 10 heures de route, Pierre nous a menés à bon port à Sarzeau. Le trajet étant long, nous avons entonné nos chants des Pyrénées.

Yannick et Nadine, nos Ariégeoisbretons nous ont accueillis pour la première rando le long du littoral où nous avons eu droit à une aubade d'un riverain avec son accordéon, Sympa !

Les cinq randos nous ont permis de découvrir cet attachant golfe du Morbihan.

Nous avons suivi très souvent les balises rouges et blanches du GR 34, le sentier des Douaniers.

De beaux villages, des ports aux couleurs chatoyantes, des dolmens et des menhirs, des églises, des châteaux et la visite de Vannes avec son riche patrimoine bâti ont agrémenté toutes les randonnées.

La croisière en bateau pendant cinq heures nous a donné un aperçu des îles depuis la mer, avec en prime une randonnée sur l'île aux moines. Là aussi, comme les chapeaux ronds, pas de moines !

Les soirées au village Ti An Diaoul n'étaient pas en reste : projections, musique, danse, loto (avec des lots particuliers : un crocodile ou un balai à nettoyer les cuvettes de WC).

Que manquait- il ? Pas grand-chose, car les repas furent excellents et l'ambiance "isardesque" avec en supplément un concert de la future chorale…

Le Se Canto et le refuge ont résonné au cœur du pays Bigouden.