En cette belle matinée du 6 février, 23 Isards se retrouvent à 10h près de Baliar dans la commune de Montjoie.
Comment ? si tôt !!!
Eh oui, à midi, ils seront 30 à déjeuner au restaurant. En attendant, ils empruntent un chemin très boueux. Ouh, là là. Mais la gelée nocturne l'a figé et ça craque sous leurs pas. Maintenant, ils sont dans un immense vallon vert, bucolique, reposant sous un ciel d'un bleu immense. Ils savourent cette ambiance presque printanière. 2 heures plus tard, ils arrivent à destination après un circuit de 6km avec un dénivelé de 100m. Ils savourent ces bons moments d'entente.
Jeudi 30 janvier. On y va ... on n'y va pas !!!
Oh que le temps est incertain. Mais oui, tout le monde est là ! 21 Isards laissent leurs véhicules sur place et partent une belle boucle avec un temps inespéré.
Ils remontent le long du canal de Lédar qu'ils commencent à bien connaître. Mais, il y a des surprises : de l'Art-Channel et une curiosité géologique inconnue pour la plupart, le canal disparaît dans un tunnel et le ruisseau d'Aubert se déverse en cascade au-dessus.
Enfin, les voilà devant les gros blocs de marbre antique d'Aubert. Le retour se fait par les Hauts de Lédar avec une belle vue d'ensemble de l'ancienne papeterie Matussière et Forest en passant devant une école Steiner où les jeunes enfants apprennent avec leur tête, leur cœur et leurs mains. Un invité pour le goûter ? Nenni
À peine de retour, ils sortent chaises, fauteuils et tables pour le goûter dans un cadre pas très bucolique !!! Un parking de terre au milieu des camions !!! Sièges bien appréciés après une boucle de 10km avec un dénivelé de 150m qui a duré près de 3 heures. Il faut partir ... et justement les premières gouttes arrivent !!!
Ce jeudi 23 janvier, malgré les incertitudes météorologiques du matin, 23 Isards se regroupent près du cimetière de Lescure.
Le temps est superbe, c'est le printemps, non ! un parterre de perce-neige leur rappelle que la floraison est hivernale. Ils empruntent la route en crête qui les mène à Rimont tout en remarquant le clocher de Noguès, but d'une autre sortie. Une fois arrivés, ils remarquent les soubassements des maisons bâtis avec le marbre de la carrière d'Espiougue près de Castelnau-Durban. Ils descendent par un chemin herbeux vers l'abbaye de Combelongue.
Cette abbaye romane du XIIème siècle est construite entièrement en briques roses ce qui est inhabituel ici où la pierre abonde.
Maintenant, ils sont sur la voie verte pour un certain temps, puis virent à droite toute et traversent la route de Foix. Une courte montée douce, et les voilà à leur point de départ. Tout le monde s'installe pour ... le goûter. Les conversations fusent ! Ils n'arrivent pas à se quitter.
C'est chose faite à 17h 15 bien sonnées !!! C'était une boucle de 8,400 km de 140m de dénivelé qui a duré en tout 2h25.
Jeudi 16 janvier, 17 Isards se rejoignent sur le parking de la Chambre d'Agriculture en plein centre de Saint Girons. Certaines sont venues à pied ! La météo est finalement bonne comparée à celle de la matinée.
Le début de la randonnée débute par la montée de Claire Colline suivant le boléro.
Oh; mais non la rue Maurice Ravel ! Puis, c'est un long cheminement sur une crête avec des vues à gauche ,à droite. Saint Girons ensoleillé s'étale à leurs pieds.
Cependant, les sommets sont encapuchonnés. Ensuite, un grand moment de rigolade en écoutant Dominique dire à toute vitesse : LAPINICHLOINICHEBAMAISOUNICHELIBOU. Mais qu'est ce qu'elle raconte ? Tout simplement "la pie niche haut, l'oie niche bas, mais où niche l'hibou ?" . Vous pouvez répéter la question ? !!!
Au carrefour du Cap du Tuc, ils descendent par un sentier un peu boueux.
Après quelques pas sur le macadam, ils empruntent un petit sentier aussi glissant qui les mène au début de la voie verte partant de Saint Girons.
Une bonne marche sur le trottoir les conduit au parking où les attendent 3 tables pour un goûter bien mérité après une boucle de 6km avec un dénivelé de 140m qui a duré 2 heures. Le soleil les a bien accompagnés.
En ce jeudi 9 janvier de l'an 2025, 23 Isards se retrouvent à Moulis.
C'est la joie des retrouvailles après 4 semaines. Ils attaquent le chemin des "maginettes". Le mot "maginette" vient du mot "image", terme local pour désigner un oratoire où est nichée une statuette représentant un personnage religieux, très souvent la Vierge mais aussi des Saints.
Ils ont été construits au bord des routes et des chemins pour guider et protéger les voyageurs. La commune de Moulis en compte 8, c’est exceptionnel.
Ils en ont déjà vu 2 lors de la sortie du 14 décembre 2023 et ils apercevrons de loin la 8ème. Ils traversent le village de Moulis et passent devant le Métatron qui est un instrument unique au monde. C'est un ensemble de 48 cages de 100 m² reliées entre elles, conçu pour étudier la réponse des espèces animales au changement climatique. Température, hygrométrie et rayonnement solaire : le climat de chaque cage est commandé à distance au sein de ce dispositif sophistiqué situé à la Station d’écologie expérimentale du CNRS. Donc, tout en passant devant ces maginettes, ils admirent les sculptures en marbre Grand Antique d'Aubert. Ils traversent la route de Castillon et empruntent une partie du chemin "le renard qui se mord la queue" souvent arpenté. Ils revoient la coquille en marbre au Pouech et redescendent au parking après une boucle de 6km700 avec un dénivelé de 70m qui a duré 2h15. Tout le monde en voiture. Déjà !!! ah mais non c'est pour se retrouver au bord du Lez à l'abri pour le goûter. Ils tirent les rois ! Il y a 4 couronnes et 3 fèves !!! Où la 4ème ? La coupable se dénonce !!! Elle l'avait cachée dans une poche. Maintenant, tout le monde se lève, range et alors le papillon déploie ses ailes.